Avec la digitalisation des démarches administratives, créer son entreprise n’a jamais été aussi accessible en ligne. Désormais, toutes les formalités de création se font sur internet, notamment depuis la mise en place du Guichet unique en 2023. Passer par des plateformes en ligne dédiées offre de nombreux avantages : le coût global est nettement inférieur à celui d’un accompagnement traditionnel (avocat, expert-comptable), les procédures sont simplifiées et souvent plus rapides, sans déplacements inutiles. En effet, gérer ses démarches en ligne permet d’éviter les allers-retours avec un professionnel et d’obtenir son immatriculation plus vite.
Certes, il est possible d’immatriculer sa société seul (via le site du Guichet unique ou de l’URSSAF selon le statut). Mais sans connaissances juridiques, constituer un dossier et rédiger des statuts peut être complexe et source d’erreurs coûteuses. C’est pourquoi de plus en plus d’entrepreneurs optent pour un compromis idéal : les legaltech. Ces plateformes spécialisées prennent en charge tout ou partie des démarches pour vous. On bénéficie ainsi de l’accompagnement d’un expert, on se décharge des tâches administratives chronophages et on réalise des économies substantielles comparé aux honoraires d’un cabinet traditionnel. Autrement dit, vous profitez des conseils de juristes (voire d’avocats) tout en payant une fraction du prix, et en choisissant la formule qui correspond à vos besoins.
Dans cet article, nous présenterons les 9 meilleurs services en ligne pour créer votre entreprise. Nous examinerons d’abord les critères de choix d’une plateforme (types d’entreprises gérés, tarifs, assistance, rapidité, services additionnels, etc.), puis nous proposerons un classement commenté de ces 9 solutions (legaltech, néobanques, outils comptables…), avant de donner notre avis et des recommandations selon différents profils d’entrepreneurs. L’objectif est de vous offrir un comparatif objectif – tout en mettant en avant Contract-Factory comme le service le plus avantageux dans la plupart des cas.
Critères pour choisir la meilleure plateforme
Choisir le bon service de création d’entreprise en ligne dépend de votre projet et de vos attentes. Voici les principaux critères à considérer pour trouver la plateforme idéale :
Types d’entreprises prises en charge : Vérifiez que la plateforme peut créer la forme juridique qui vous concerne. La plupart gèrent les statuts classiques (micro-entreprise, SASU/SAS, EURL/SARL, SCI, etc.), mais certaines solutions sont spécialisées. Par exemple, Indy ne s’occupe que des micro-entreprises et sociétés unipersonnelles (SASU/EURL). Assurez-vous que le service couvre bien votre statut (entreprise individuelle, société avec associés, forme particulière comme association, etc.) avant de vous engager.
Tarifs et options incluses : Les prix varient énormément selon les plateformes et les formules. Beaucoup proposent une offre gratuite (ou à très bas coût) pour générer vos statuts vous-même en ligne. Ensuite, les forfaits avec accompagnement démarrent autour de 59 € HT pour une micro-entreprise ou 99 € HT pour une société. Comparez le périmètre des offres : un pack “basique” inclut généralement la rédaction des statuts et le dépôt au greffe, alors qu’un pack “premium” peut ajouter l’envoi express du dossier, une relecture par un juriste, une garantie anti-rejet, etc. Par exemple, Legalstart propose une formule Starter gratuite, une formule Standard (~129 €) et un Premium (~199 € HT) avec Kbis accéléré en 48h. De son côté, Contract-Factory affiche des packs à partir d’environ 99 € HT (formalités standard) jusqu’à ~299 € en express tout compris. N’oubliez pas d’ajouter les frais administratifs obligatoires (annonce légale, greffe) qui sont parfois inclus dans certains packs “tout compris” ou sinon refacturés au coût réel (certaines legaltech avancent ces frais pour vous).
Accompagnement et support client : L’un des intérêts majeurs de passer par une plateforme est de bénéficier d’un accompagnement personnalisé. Regardez si le service inclut un support client réactif – par exemple, assistance téléphonique illimitée ou conseils d’experts juridiques. Certaines legaltech offrent un conseiller dédié qui suit votre dossier, d’autres un service client disponible 5j/7 ou 7j/7 par email/chat. Par exemple, Captain Contrat est connu pour son réseau d’avocats partenaires et propose un accompagnement juridique (en option) pendant 1 an, tandis que d’autres comme LegalPlace ou Legalstart incluent une hotline de juristes durant la création. Si vous êtes novice, privilégiez une plateforme qui offre une assistance humaine de qualité, pour être guidé à chaque étape.
Rapidité de traitement : Les délais pour obtenir votre Kbis (l’immatriculation) peuvent varier. Si vous êtes pressé, regardez les options express : certaines plateformes promettent un dossier traité en 24h (hors délais administratifs incompressibles) moyennant un surcoût. Par exemple, Legalstart annonce un Kbis en 48h avec l’option Express, Contract-Factory propose un traitement prioritaire <24h dans son pack Premium, et Qonto indique un dépôt de capital validé en 12h seulement. Attention toutefois : la vitesse finale dépend aussi du Greffe et de l’administration, mais une plateforme efficace accélère la préparation du dossier. Si votre projet a une date limite (ex : besoin d’un SIRET rapidement pour signer un contrat), ce critère sera déterminant.
Outils et services complémentaires : Au-delà de la création pure, beaucoup de services en ligne proposent des outils supplémentaires utiles aux entrepreneurs. Par exemple, certaines offres incluent la dépôt de capital en ligne via un partenaire bancaire (Qonto, Shine), la domiciliation de votre société, ou même un logiciel de facturation et comptabilité intégré (Shine fournit un outil de facturation et un compte pro, Indy offre un logiciel comptable automatisé). D’autres legaltech mettent à disposition des modèles de documents juridiques variés (contrats, CGV, NDA…) pour la suite de votre activité. Pensez à vos besoins après la création : ouvrir un compte bancaire pro, tenir une compta, rédiger des contrats… Une plateforme tout-en-un ou partenaire d’autres services peut vous faciliter la vie sur ces aspects.
Niveau de personnalisation juridique : Enfin, évaluez si la solution permet de personnaliser finement les statuts et documents juridiques. Pour une création standard (SASU classique, par ex.), des statuts pré-remplis conviennent. En revanche, si vous avez des exigences spécifiques (clauses particulières, plusieurs associés avec règles spécifiques, future levée de fonds…), il faut que l’outil soit flexible. Contract-Factory se démarque par des statuts très personnalisables où l’on peut ajuster de nombreux paramètres. D’autres comme Legalstart ou LegalPlace offrent aussi un questionnaire en ligne assez complet pour s’adapter à votre situation. En cas de besoins vraiment pointus (pacte d’associés complexe, actions à droits multiples), voyez si la plateforme propose une relecture par un avocat (en option) ou envisagez de passer par un professionnel dédié. Certaines legaltech proposent justement, en supplément, la validation des statuts par un avocat partenaire sous 72h. Le tout est de s’assurer que votre société sera créée sur-mesure, conforme à vos besoins juridiques.
Tableau comparatif : Pour vous aider, voici un aperçu rapide de quelques plateformes et de leurs offres :
Plateforme | Offre gratuite ? | Formes gérées | Tarif indicatif (hors frais) | Support client |
Contract-Factory | Statuts seuls offerts | Tout type (micro, SASU, SARL, SCI…) | Pack standard ~99€ HT, Express ~299€ HT | Assistance incluse (mail/tél), juristes à dispo |
Legalstart | Statuts offerts (Starter) | Micro, SAS(U), SARL(E), SCI… | Standard 59–129€ HT, Premium ~199€ HT | Support téléphonique + chat, experts disponibles |
LegalPlace | Statuts offerts (solo) | Micro, SAS(U), SARL(E), SCI… | Standard ~99€ HT (selon forme), Express 24h option | Hotline juriste mensuelle sans engagement |
Captain Contrat | Statuts offerts (Pack Solo) | Micro, SAS(U), SARL(E), SCI… | Forfaits 99€ HT (Standard) à ~199€ (Premium) | Conseiller dédié + avocat en option |
Shine | Non (offre tout-en-1 payante) | SASU, EURL, SAS, SARL, SCI (via partenaire) | Pack création + compte dès 59€ HT (micro) à ~167€ TTC | Support client 7j/7, experts business disponibles |
Qonto | Oui (création offerte) | SASU, SAS, SARL, EURL, SCI | 0€ (hors frais) avec abonnement compte pro 11€/mois | Accompagnement complet A à Z, service client réactif 7j/7 |
Tiime | Oui (100% gratuit) | SAS, SASU, SARL, EURL… (création standard) | 0€ (frais avancés sans surcoût) | Appel conseil initial + suivi humain de chaque dossier |
Indy | Oui (sous condition) | Micro-entreprise, SASU, EURL (solo) | 0€ si abo compta 12€/mois (frais à payer en sus) | Conseiller création dédié, intégration dépôt capital en ligne |
(Tarifs indicatifs à titre de comparaison – susceptibles d’évoluer. « Frais » = frais administratifs obligatoires.)
Ce mini-comparatif montre qu’il n’y a pas un seul “meilleur” site universel, tout dépend de vos besoins spécifiques (budget, autonomie, complexité juridique, envie de tout déléguer ou non, etc.). Dans la suite, nous détaillons un top 9 des services de création d’entreprise en ligne – leurs caractéristiques, avantages et limites – afin de vous aider à faire un choix éclairé.
Classement des 9 meilleurs sites pour créer son entreprise en ligne
Nous avons sélectionné neuf plateformes incontournables pour immatriculer votre entreprise en ligne rapidement. Ce classement inclut des legaltechs réputées, des néobanques avec service de création intégré, ainsi que des solutions innovantes couplant création et comptabilité. Pour chacune, nous présentons le service, les types d’entreprises supportés, une idée des tarifs, les points forts/faibles et le profil d’utilisateur idéal.
1. Contract-Factory
Fondé en 2014, Contract-Factory est un prestataire juridique en ligne français qui s’est donné pour devise « Simple, Rapide, Efficace ». La promesse : vous accompagner efficacement de A à Z lors de la création de votre entreprise. En pratique, toutes les formes juridiques sont acceptées sur la plateforme (de la micro-entreprise aux SAS/SARL en passant par les SCI, associations, etc.). En une dizaine de minutes, vous remplissez un formulaire intelligent ; puis Contract-Factory se charge de tout : rédaction des statuts personnalisés, vérification du dossier, immatriculation auprès du guichet unique, etc.. Le gros plus : les statuts sont hautement configurables pour coller aux spécificités de votre projet (choix de clauses, paramètres de gestion).
En termes d’offres, Contract-Factory propose trois formules de création. La formule En Kit (gratuite) vous permet de générer vos statuts et documents juridiques en autonomie – vous ne payez que les frais administratifs obligatoires (annonce légale, ~170-190€ selon le cas). Les formules payantes incluent l’accompagnement : le Pack Essentiel (~99 € HT + frais) où l’équipe effectue pour vous toutes les formalités (dépôt du dossier, déclaration des bénéficiaires effectifs, etc.), et le Pack Premium Express (~199 € HT + frais) qui ajoute un traitement prioritaire <24h, l’assurance anti-rejet du greffe, l’assistance téléphonique illimitée et la génération de tous les docs en Word/PDF. À noter : les frais légaux peuvent être inclus directement dans le Pack Premium (formule “tout compris”) ou avancés puis refacturés au centime près.
Points forts :
- Tarifs très compétitifs et packs clairs (une des solutions les moins chères du marché)
- Statuts très personnalisables (idéal si vous voulez adapter les clauses selon votre situation)
- Formule gratuite pour les entrepreneurs autonomes (génération de statuts sans frais)
- Assistance incluse même dans les packs de base (conseils par email/téléphone, juristes disponibles pour vos questions)
- Large panel de documents juridiques annexes disponibles (contrats de travail, CGV, formalités de modification, dissolution…) en option
Points faibles :
- Interface un peu datée visuellement par rapport à certains concurrents plus récents
- Pas de services extra-juridiques intégrés (pas de solution de compta ou d’assurances incluse – il se concentre sur le juridique pur)
- Avis clients très contrastés sur la réactivité : excellents sur Avis Vérifiés, plus mitigés sur Trustpilot (support variable selon l’interlocuteur). Néanmoins, la plupart soulignent le rapport qualité-prix imbattable.
Pour qui : Contract-Factory convient à quasiment tous les profils d’entrepreneurs qui recherchent une création rapide et économique. Particulièrement recommandé si vous avez besoin de statuts sur-mesure (plusieurs associés, clauses spécifiques) sans payer le prix d’un avocat. Les freelances en SASU, TPE/PME en création, ou même auto-entrepreneurs y trouveront un service complet. En somme, si vous voulez déléguer vos formalités à moindre coût tout en gardant de la flexibilité juridique, Contract-Factory est un excellent choix – notre favori de ce comparatif.
2. Legalstart
Legalstart est sans doute la legaltech la plus connue du grand public en France. Lancée en 2014, elle est devenue une référence pour créer son entreprise en ligne, avec une interface ultra-intuitive et une large palette de services juridiques. Legalstart permet de constituer la plupart des formes d’entreprises : micro-entreprise, EURL/SARL, SASU/SAS, SCI, association, etc. Son parcours en ligne est très apprécié pour son ergonomie : le questionnaire dynamique aide à générer des statuts personnalisés en quelques minutes, même sans aucune connaissance juridique. L’offre de base est très accessible : Legalstart propose en effet une formule Starter gratuite (0 € hors frais) pour ceux qui souhaitent gérer seuls la création via la plateforme. Concrètement, l’outil vous assiste pour remplir vos formulaires et constituer le dossier, mais c’est à vous ensuite de finaliser l’envoi. Pour un accompagnement complet, la formule Standard débute autour de 59 à 99 € HT selon le statut (par ex. 59 € HT pour un auto-entrepreneur ou 99 € HT pour une SASU en tarif de base). Ce pack inclut la vérification du dossier par l’équipe Legalstart et le dépôt au greffe. Enfin, la formule Premium (~199 € HT hors frais) ajoute des services premium : traitement express (Kbis en 48h garanti), support téléphonique prioritaire, gestion accélérée de l’annonce légale, etc. Legalstart vend aussi de nombreux services additionnels à la carte : compte bancaire pro, comptabilité en ligne, dépôt de marque, recouvrement de factures, assistances juridique et administrative, etc..
Points forts :
- Plateforme très ergonomique et pédagogique – idéale pour les néophytes
- Tarif d’entrée imbattable : offre gratuite Starter (et micro-entreprise dès 29 € HT selon certaines promos)
- Équipe d’experts réactive : accompagnement par des juristes compétents, disponibles par téléphone ou email pour répondre aux questions pendant 30 jours
- Kbis en 48h possible avec l’option Express – pratique si besoin urgent
- Services juridiques et administratifs complets : Legalstart peut continuer à vous accompagner après la création (modification de statuts, ajout d’associé, closure de société, comptabilité en partenariat, etc.)
Points faibles :
- Options payantes nombreuses : certaines fonctionnalités “incluses” sont en fait des essais gratuits puis payants (ex : assistance juridique mensuelle offerte 1 mois, puis abonnement) – il faut surveiller pour éviter les coûts cachés.
- Tarifs un peu élevés sur le haut de gamme : la formule Premium + frais peut approcher les 400-500 € TTC en tout, ce qui reste moins cher qu’un avocat certes, mais plus cher que certaines legaltech concurrentes sur des prestations équivalentes.
- Personnalisation limitée à l’essentiel : Legalstart couvre 95% des cas standard, mais pour des demandes très spécifiques (clause atypique, pacte d’actionnaires), l’outil montre ses limites – il faudra alors l’aide d’un avocat partenaire en sus.
Pour qui : Legalstart convient parfaitement aux créateurs d’entreprise débutants qui cherchent une solution fiable et facile à utiliser. Si vous appréciez les interfaces modernes et un parcours guidé pas-à-pas, c’est un excellent choix. Les auto-entrepreneurs y trouveront une formule ultra-abordable pour démarrer (tout en pouvant profiter d’un mois d’assistance offert). Les startups et PME apprécieront la gamme de services connexes (compta, RH, etc.) centralisés sur la plateforme. En résumé, Legalstart est un choix sûr pour qui veut un service éprouvé et complet – pas forcément le moins cher sur tous les plans, mais la qualité et l’expérience utilisateur sont au rendez-vous.
3. LegalPlace
Positionnée en challenger direct de Legalstart, LegalPlace est active depuis 2015 et propose également un panel complet de services pour créer et gérer une entreprise en ligne. LegalPlace s’occupe de toutes les formalités juridiques dès la phase de constitution : aide au choix du statut, rédaction automatisée des statuts, constitution du dossier d’immatriculation avec garantie anti-rejet, publication de l’annonce légale, dépôt au greffe, etc. La plateforme offre même des options premium comme l’obtention du Kbis en 24h ou une assistance illimitée post-création. Sa particularité est de proposer une assistance juridique mensuelle sans engagement : en clair, LegalPlace vend un abonnement de conseil juridique (quelques dizaines d’euros par mois) donnant accès à des juristes pour toutes vos questions, sans obligation de durée. Côté tarifs, LegalPlace a une politique un peu complexe (c’est l’un de ses défauts signalés) : les prix varient selon la forme juridique et les promotions du moment, ce qui peut rendre la grille illisible. Néanmoins, on peut retenir que la création d’une société classique tourne autour de 90-100 € HT pour le pack standard avec accompagnement. Une offre à 0 € existe également, similaire à celle de Legalstart, pour générer uniquement vos statuts gratuitement en autonomie. Pour les micro-entrepreneurs, LegalPlace proposait aussi un tarif réduit aux environs de 59 € HT. Par ailleurs, LegalPlace se diversifie : elle propose de la comptabilité en ligne (via un partenaire), de la domiciliation, et gère aussi toutes les formalités post-création (modifications, fermeture, etc.).
Points forts :
- Offre très complète à prix attractif – l’un des meilleurs rapports qualité/prix pour une création accompagnée
- Assistance juridique illimitée disponible en option (via abonnement mensuel sans engagement) – rassurant si vous avez régulièrement des questions juridiques
- Nombreux services additionnels : aide à l’obtention de l’ACRE, formalités de TVA, contrats de travail, fermeture d’entreprise, etc., ce qui en fait un guichet unique pour la vie de l’entreprise
- Dépôt de capital facilité : LegalPlace a des partenariats pour ouvrir votre compte et obtenir l’attestation de capital social rapidement.
- Très bonne réactivité signalée dans les retours clients (équipe accessible, suivi sérieux des dossiers).
Points faibles :
- Tarification peu lisible sur le site officiel : beaucoup d’options présentées, difficile de connaître le prix final sans aller jusqu’au bout du formulaire. Il faut bien comparer ce qui est inclus ou non (ex : l’envoi postal des documents peut être facturé à part).
- Offre moins orientée “DIY” que d’autres : si vous souhaitiez tout faire vous-même gratuitement, LegalPlace vous pousse assez vite vers l’offre payante ou l’abonnement d’assistance (ce qui peut être un avantage si vous cherchez justement un accompagnement, mais un inconvénient si votre budget est zéro).
- Pas de mise en relation avec avocats intégrée pour des besoins complexes (contrairement à Captain Contrat). En cas de besoin pointu, LegalPlace aura ses limites (même si son abonnement mensuel permet de consulter leurs juristes maison).
Pour qui : LegalPlace conviendra à des entrepreneurs qui veulent un accompagnement juridique complet à prix raisonnable. Par exemple, si vous envisagez de gérer votre société sur la durée sans avocat, l’abonnement juridique LegalPlace peut être un atout (vous appelez un juriste quand vous voulez). Les créateurs de TPE/PME y trouveront une solution équilibrée entre coût et support. C’est aussi une bonne option pour ceux qui ont besoin de services extra (domiciliation, tenue comptable basique) tout en créant leur société. En somme, LegalPlace est un concurrent sérieux à Legalstart – à choisir peut-être si vous appréciez son offre d’assistance continue et ses packs souvent un peu moins chers à prestations équivalentes.
4. Captain Contrat
Captain Contrat fait partie des pionniers de la legaltech en France (lancé en 2013) et s’est d’abord fait un nom en proposant des services juridiques aux TPE/PME via un réseau d’avocats partenaires. Il propose bien sûr la création d’entreprise en ligne, avec une approche un peu différente : ici, dès le début, un juriste vous appelle pour un entretien afin de bien comprendre votre projet et vous conseiller sur le choix de la forme juridique la plus adaptée. Ensuite, la création se fait via un formulaire en ligne simplifié, et la plateforme s’occupe de tout : rédaction des statuts, dépôt d’annonce légale, immatriculation, etc., en 24h pour l’envoi au greffe (hors délais du greffe lui-même). L’offre Captain Contrat est segmentée en trois formules : une formule Solo gratuite (statuts seuls, pour les « autonomes »), puis un Pack Standard (~99 € HT hors frais) qui inclut constitution + dépôt du dossier + vérification par un juriste, et un Pack Premium (~199 € HT hors frais) qui ajoute l’accompagnement juridique d’un expert pendant 1 mois, l’assistance téléphonique prioritaire, et possiblement d’autres avantages. Particularité : Captain Contrat est très tourné vers la relation humaine et le conseil. Leur réseau de plus de 100 avocats partenaires est un atout pour les clients qui auraient des besoins spécifiques – on peut à tout moment demander une prestation juridique sur-mesure (rédaction de contrat complexe, consultation d’avocat) via la plateforme. Par ailleurs, Captain Contrat propose un abonnement “Protection Juridique” optionnel, qui donne accès à des consultations illimitées avec des juristes et avocats pour toutes vos questions courantes.
Points forts :
- Accompagnement humain poussé : entretien conseil dès le départ, assistance téléphonique illimitée durant la création – le client est vraiment guidé pas à pas
- Réseau d’avocats partenaires prêt à intervenir pour vos besoins complexes (fiscalité, pacte d’associés, contrats spécifiques…). Captain Contrat peut ainsi couvrir des situations que d’autres legaltech ne gèrent pas.
- Assistance juridique mensuelle incluse un temps (1 mois offert avec le pack Premium, par ex.) – bien pour démarrer votre activité avec des conseils sur vos premières démarches administratives
- Formule de base gratuite disponible (génération de statuts) comme chez ses concurrents, ce qui permet de tester le service sans engagement.
- Interface simple et efficace (formulaire clair) et support client réactif d’après les avis, même si la plateforme est un peu moins “flashy” que Legalstart.
Points faibles :
- Tarifs un peu plus élevés en moyenne : par exemple, la création d’une micro-entreprise débute à 99 € HT (quand Legalstart propose 59 €). De même, sur les packs sociétés, Captain Contrat est souvent légèrement plus cher de 20-30 € que Legalstart ou Contract-Factory pour des prestations comparables. On paye le côté « service premium avec conseils humains ».
- Assistance juridique approfondie en option payante : le réseau d’avocats est un plus, mais toute intervention concrète d’un avocat sera facturée séparément ou via un abonnement. Le pack Standard n’inclut pas l’accès direct aux avocats (seulement l’assistance de base par des juristes internes). Il faut passer sur des offres supérieures pour en bénéficier pleinement.
- Moins orienté « services annexes automatisés » : Captain Contrat se concentre sur le juridique. Il n’offre pas de solutions de compta ou de compte bancaire intégrés (mais peut vous orienter vers des partenaires). Ce n’est pas un inconvénient en soi, mais certains préfèreraient une solution tout-en-un.
Pour qui : Captain Contrat est idéal pour les créateurs d’entreprise qui veulent être sécurisés juridiquement au maximum. Si vous envisagez un projet un peu complexe (par ex. plusieurs associés, levée de fonds, statut peu courant) et que vous voulez pouvoir parler à un vrai juriste/avocat, c’est la plateforme qu’il vous faut. Elle convient aussi très bien aux entrepreneurs novices anxieux qui apprécient d’avoir quelqu’un au téléphone pour les rassurer et valider chaque étape. En résumé, Captain Contrat est un choix premium : un peu plus cher, mais avec un niveau d’accompagnement qui se rapproche d’un cabinet traditionnel. Les startups ou sociétés avec associés soucieuses de leur conformité juridique apprécieront, de même que toute personne prête à investir un peu plus pour un service tout-en-un rapide et fiable.
5. Simplitoo
NB: Simplitoo était un service de création d’entreprise en ligne apprécié pour son accompagnement clé en main, mais il s’est retiré du marché en septembre 2023. Nous le mentionnons ici pour mémoire, et pour orienter vers ses alternatives actuelles.
Lancé en 2019 par LegalTech Factory, Simplitoo offrait aux entrepreneurs un service ultra-complet pour créer leur société sans effort. La promesse de Simplitoo était de « libérer les audaces » des créateurs d’entreprise en prenant tout en charge. Concrètement, Simplitoo proposait un forfait unique (~149 €) comprenant : conseil sur le choix du statut, dossier d’immatriculation géré de A à Z, dépôt de capital, annonce légale, obtention du Kbis, et surtout un accompagnement humain personnalisé tout au long du processus. Chaque client avait un chargé de dossier dédié, joignable facilement, qui s’occupait des formalités et répondait aux questions administratives ou juridiques de base. Simplitoo se démarquait par cette approche très concierge. Les fondateurs mettaient en avant la simplicité (formulaire en ligne simplifié, puis le reste est pris en main en interne) et la rapidité (dossier traité en 24-48h, hors délais greffe).
Points forts :
- Accompagnement “humain” de bout en bout : service parfait pour quelqu’un qui veut être pris par la main, sans rien oublier.
- Forfait tout inclus sans frais cachés : un tarif unique qui couvrait l’ensemble des formalités (frais administratifs compris). On payait un peu plus cher mais on avait l’esprit tranquille sur le budget.
- Support client excellent : Simplitoo avait de très bons avis pour sa disponibilité, sa pédagogie et sa réactivité. Idéal pour un premier projet où l’on se sent un peu perdu.
Points faibles :
- Tarif élevé comparé aux offres d’entrée de gamme de concurrents (pas de formule gratuite ni vraiment low cost). Simplitoo ciblait clairement ceux qui privilégient le confort au budget.
- En contrepartie de la forte intervention humaine, le modèle n’était pas scalable : c’est sans doute ce qui a conduit à l’arrêt du service en 2023 (difficulté à rentabiliser un accompagnement personnalisé pour chaque client face à des concurrents automatisés et moins chers).
- Service indisponible désormais : depuis sa fermeture, les clients doivent se tourner vers d’autres acteurs offrant un accompagnement similaire (par ex. on peut citer Swapn qui a émergé en 2023 avec un service gratuit très assisté, ou encore Jurisociété et Legalife évoqués comme alternatives).
Pour qui : (Historique) Simplitoo convenait aux entrepreneurs novices qui voulaient un service clé en main total, quitte à payer le prix. Aujourd’hui, pour un accompagnement de ce niveau, on pourra se tourner vers Captain Contrat (pour le côté humain) ou tester de nouvelles solutions comme Swapn qui propose un accompagnement expert gratuit (financé autrement). En résumé, Simplitoo aura pavé la voie d’un accompagnement premium “tout compris”. Son retrait souligne qu’il existe d’autres solutions performantes et plus économiques désormais, comme celles présentées dans ce comparatif.
6. Shine
Shine est à l’origine une néobanque française pour entrepreneurs (auto-entrepreneurs, freelances, petites entreprises). Elle a lancé en 2020 une offre combinant compte bancaire pro + création d’entreprise en ligne. L’idée de Shine : proposer une solution 2-en-1 pour vous lancer l’esprit tranquille, en incluant toutes les étapes clés : immat’, dépôt de capital, compte bancaire, outils de facturation, etc.. Concrètement, Shine s’appuie sur un partenaire legaltech (en l’occurrence Legalstart) pour la partie création juridique de certaines formes de sociétés, tandis qu’elle gère directement l’ouverture du compte pro et le dépôt de capital. L’offre Shine est vendue sous forme de pack : vous payez un forfait qui comprend la création de la société + un abonnement de 6 mois à 1 an à leur compte bancaire Shine Premium (selon l’offre choisie). Par exemple, la création d’une SASU ou EURL via Shine comprend la formalité d’immatriculation (via Legalstart), le dépôt de capital en ligne chez Shine, et le compte pro sans engagement (abonnement ~9 € HT/mois, 6 mois souvent offerts). Shine inclut aussi dans ses packs un outil de facturation et des fonctionnalités comptables simplifiées, utiles une fois votre activité lancée. En somme, c’est la première offre “tout-en-un” du marché : « Créez votre entreprise + gérez votre banque pro + facturez vos clients » en un seul service.
Points forts :
- Tout compris : Shine s’occupe de tout, vous n’avez qu’un seul interlocuteur pour votre création, votre banque et même certaines démarches administratives (ils proposent par exemple un service pour gérer votre première déclaration URSSAF si micro, etc.).
- Dépôt de capital ultra-rapide : en ouvrant le compte pro Shine, vous déposez le capital en ligne et obtenez l’attestation en 2-3 jours ouvrés seulement, beaucoup plus rapide qu’une banque traditionnelle.
- Tarification transparente : Shine affiche clairement le coût de ses packs (ex : 59 € HT pour micro-entreprise, 119 € HT pour SASU en promotion incluant 6 mois de compte). Pas de mauvaise surprise, et les frais obligatoires sont payés à part au prix coûtant.
- Services additionnels utiles aux freelances : l’appli Shine offre un suivi de trésorerie, un calculateur de charges, la gestion des reçus/factures, etc. C’est un véritable co-pilote administratif pour votre entreprise, bien au-delà de la création.
- Support client 7j/7 : étant une banque en ligne, Shine a un service client très disponible (chat intégré, email) avec des conseillers qui connaissent les statuts des entrepreneurs. Les utilisateurs louent souvent la réactivité et l’amabilité de l’équipe Shine.
Points faibles :
- Réservé aux créations avec compte bancaire : Shine oblige à ouvrir un compte pro chez eux dans le pack. Si vous aviez déjà une banque ou n’en vouliez pas, ce n’est pas pertinent. L’offre est vraiment pensée pour “qui dit création dit nouveau compte bancaire”.
- Moins flexible sur le juridique : Shine permet surtout la création de SASU, SAS, EURL, SARL, SCI standard. Pour ces formes, pas de souci (c’est Legalstart derrière). Par contre, Shine ne propose pas la création de micro-entreprise seule ni d’association. De plus, la personnalisation des statuts est limitée aux options prévues par Legalstart. Pas de cas exotiques possibles.
- Abonnement à gérer après coup : Une fois les mois offerts écoulés, l’abonnement Shine continue (9 € HT/mois minimum). C’est un excellent compte pro, mais il faut avoir besoin de ses services bancaires, sinon le pack n’a plus d’intérêt.
- Pas de réseau d’avocats : Si vous avez besoin de conseil juridique pointu, Shine ne propose pas d’avocat comme Captain Contrat pourrait le faire. Vous auriez à vous tourner vers un pro externe le cas échéant.
Pour qui : Shine est idéal pour les freelances et créateurs de petite entreprise qui veulent démarrer vite et bien. Si vous appréciez l’idée d’une solution all-in-one, que vous alliez de toute façon ouvrir un compte professionnel, alors Shine vous simplifie la vie. Par exemple, un indépendant lançant sa SASU trouvera chez Shine un pack très avantageux pour créer sa société et gérer sa facturation dans la foulée. De même, une startup en démarrage qui veut gagner du temps sur la paperasse bancaire pourra apprécier l’offre Shine. En revanche, si vous avez déjà un compte pro ailleurs ou des besoins juridiques avancés, Shine n’est peut-être pas le plus adapté. En somme, Shine est une excellente option pour ceux qui veulent une création sans couture avec leur gestion financière, le tout à un coût raisonnable.
7. Qonto
Qonto est une autre néobanque française à succès, dédiée aux professionnels et PME. Très orientée “business”, Qonto a lancé dès 2019 un service de création d’entreprise en ligne offerte à ses nouveaux clients. Ici encore, l’idée est de coupler ouverture du compte pro + formalités de création. Qonto travaille en partenariat avec des legaltech (notamment LegalPlace ces dernières années) pour réaliser concrètement les démarches juridiques. L’offre de Qonto est la suivante : la création de société est gratuite (hors frais administratifs obligatoires) à condition de souscrire un abonnement à un compte Qonto (à partir de 11 € HT/mois pour la formule basique Solo). Concrètement, via votre espace Qonto, vous remplissez le formulaire de création (très simple), les équipes juridiques partenaires s’occupent de tout (rédaction des statuts, dépôt au greffe, annonce légale), le dépôt de capital se fait en ligne en un temps record (certificat délivré sous 12h), et vous recevez votre Kbis sans frais additionnels de prestation. Qonto met en avant un accompagnement personnalisé de A à Z, avec des conseillers pour répondre aux questions pendant le processus. Une fois l’entreprise créée, vous continuez avec Qonto en tant que banque pro, bénéficiant d’un compte ultra-complet (cartes MasterCard, interface de gestion des dépenses, outils de facturation et de compta intégrés, etc.). En somme, Qonto fournit une expérience sans couture : « ouvrez votre compte pro, on crée votre boîte en même temps ».
Points forts :
- Création 100% offerte (hors frais légaux) – c’est imbattable financièrement, aucune autre plateforme ne vous fera la création à 0 € sans conditions. Ici la condition est juste de devenir client bancaire, ce qui n’engendre pas de gros surcoût (les abonnements Qonto commencent à 11 € par mois pour une entreprise unipersonnelle).
- Grande rapidité : Qonto annonce un dossier traité en <24h et un dépôt de capital validé en 12h ouvrées. En pratique, de nombreux utilisateurs confirment avoir obtenu leur Kbis en 2-3 jours grâce à Qonto, un gain de temps appréciable.
- Démarches simplifiées au maximum : formulaire allégé, back-office qui gère les interactions avec le guichet unique. Qonto offre une garantie anti-rejet (si jamais le greffe rejette pour une erreur, ils rectifient sans frais).
- Compte pro excellent : au-delà de la création, Qonto est souvent cité comme la meilleure néobanque pro (interface claire, multiple utilisateurs, intégrations outils comptables, support 7j/7). Vous partez donc sur de bonnes bases pour gérer vos finances une fois la société lancée.
- Transparence : Qonto détaille chaque étape via votre espace en ligne, vous savez où en est la création en temps réel. Les frais administratifs obligatoires sont simplement débités de votre dépôt de capital, sans marge ni surprise.
Points faibles :
- Compte pro obligatoire : là aussi, la contrepartie de la création gratuite est que vous devez ouvrir un compte Qonto et y déposer le capital. Si vous souhaitiez une autre banque, il faudra faire la création autrement.
- Durée minimale d’engagement : officieusement, Qonto espère que vous resterez client au moins un an (sinon ils auront créé votre boîte gratuitement à perte). Il n’y a pas de contrat qui vous engage, mais quitter Qonto juste après obtention du Kbis serait un peu contraire à l’esprit de l’offre.
- Pas pour les micro-entreprises : le service création de Qonto cible les sociétés (SASU/SAS, EURL/SARL, SCI…). Les micro-entrepreneurs n’en bénéficient pas, d’autant qu’un compte pro n’est pas obligatoire pour eux. Donc Qonto s’adresse plutôt à ceux qui montent une société avec capital.
- Personnalisation standard : comme Shine, Qonto s’appuie sur un partenaire qui génère des statuts standardisés convenant à la majorité. Si vous vouliez ajouter des clauses très spécifiques, ce ne sera pas possible via ce service (il faudrait le faire modifier après coup par un avocat).
Pour qui : Qonto est particulièrement attractif pour les startups, PME et créateurs de société qui vont de toute façon avoir besoin d’un compte bancaire professionnel moderne. Par exemple, si vous lancez votre SARL ou SAS rapidement, Qonto est sans doute l’option la plus efficiente : vous économisez sur les frais de création (quelques centaines d’euros) et vous gagnez un temps précieux sur l’ouverture de compte et le dépôt de capital. Les fondateurs de startups tech apprécient généralement Qonto pour sa simplicité et son image innovante. De plus, si vous êtes allergique à la paperasse, Qonto est fait pour vous : tout est pris en charge et digitalisé. En somme, Qonto est un excellent choix pour “tuer deux oiseaux d’une pierre” : immatriculer votre société et démarrer sur une banque pro de qualité, sans frais de création.
8. Tiime (service gratuit avec outils de gestion)
Tiime est une solution un peu à part dans ce classement : à la base, Tiime est une suite d’outils de gestion (facturation, notes de frais, compta) à destination des indépendants et des experts-comptables. La startup a lancé Tiime Start, un service d’accompagnement à la création d’entreprise 100% gratuit. Leur promesse : « Fini le parcours du combattant pour les créateurs », Tiime prend en charge toutes les formalités administratives de constitution sans vous facturer d’honoraires. Cela en fait l’un des seuls acteurs du marché à proposer un tel service gratuit (avec Swapn). Comment est-ce possible ? Tiime se rémunère autrement : via les experts-comptables partenaires et l’utilisation de ses applications. En pratique, dès que vous vous inscrivez, Tiime vous appelle dans les 5 minutes pour fixer un RDV téléphonique avec un conseiller. Lors de cet entretien approfondi (~30 min), un expert en création discute de votre projet : il vous conseille sur la forme juridique (SAS vs SARL, micro vs société…), le régime fiscal et social, la domiciliation, le montant du capital, etc.. Une fois le projet cadré, Tiime s’occupe de tout : rédaction des statuts, dépôt du capital, annonce légale, immatriculation au greffe, le tout en une semaine environ. Même les frais obligatoires sont avancés par Tiime (et refacturés sans surcoût ensuite) pour ne pas freiner votre création. Vous n’avez absolument rien à payer à Tiime : vous règlerez seulement les frais de greffe/annonce légale une fois la société immatriculée, et c’est tout. En parallèle, Tiime peut vous orienter vers l’un de ses experts-comptables partenaires si vous cherchez une offre compta. L’idée sous-jacente est que vous utilisiez ensuite les outils Tiime (gratuits pour vous, payés par les comptables) pour gérer votre boîte.
Points forts :
- Service entièrement gratuit et complet : on ne peut pas faire mieux en termes de coût ! Statuts, dépôt capital, greffe… tout est pris en charge sans honoraires.
- Accompagnement humain de qualité : Tiime met vraiment l’accent sur le conseil personnalisé. Vous avez affaire à de vrais spécialistes création d’entreprise, qui posent les bonnes questions et vous conseillent comme le ferait un expert-comptable. Ce côté “humain + tech” rassure beaucoup les créateurs.
- Frais avancés : vous n’avez même pas besoin d’avancer les 200-300 € de frais légaux au moment de créer – Tiime les paye pour vous et vous les refacture après, sans commission. C’est confortable quand on a un petit budget de démarrage.
- Intégration avec l’après-création : En créant via Tiime, vous pouvez ensuite bénéficier de leurs apps (gratuites) pour gérer factures, banque etc., et vous faire suivre par un de leurs comptables partenaires. En gros, Tiime propose un écosystème global de gestion d’entreprise, dont la création est la première brique.
- Conseils ultra-structurants : Tiime va plus loin que juste créer la boîte. Le conseiller aborde aussi vos éventuelles aides (ARCE, ACRE), vous oriente sur le choix du régime fiscal, vous aide à éviter les erreurs de débutant. C’est un vrai coaching de lancement, apprécié pour partir sur de bonnes bases.
Points faibles :
- Dépend de la disponibilité des conseillers : Gratuit oblige, Tiime peut être victime de son succès. Les délais d’entretien ou de traitement peuvent s’allonger s’ils sont débordés (même s’ils annoncent un rappel en 5 min, en période de rush cela peut prendre plus de temps).
- Pas adapté aux cas complexes : Tiime cible les créations standard « clés en main ». Ils le disent eux-mêmes, si votre projet nécessite des montages compliqués, clauses spécifiques, pactes d’actionnaires, etc., « le conseil d’un avocat restera indispensable ». Tiime convient surtout pour les SAS/SASU ou SARL/EURL classiques, avec un associé unique ou quelques associés de confiance.
- Offre limitée aux créations d’entreprises (pas de micro) : Tiime prend en charge SAS, SARL, et assimilés. En revanche, pour les micro-entreprises, ils proposent seulement un outil d’inscription guidée sur le site officiel (car de toute façon c’est gratuit à faire sur le portail gouvernemental). Donc si vous êtes auto-entrepreneur, mieux vaut aller sur le site de l’URSSAF directement ou utiliser une plateforme dédiée micro.
- Relation avec expert-comptable encouragée : Ce n’est pas vraiment un “faible”, mais gardez à l’esprit que Tiime a un intérêt à vous orienter ensuite vers un comptable partenaire. Vous êtes libre de refuser, bien sûr, mais l’offre prend tout son sens si vous jouez le jeu de l’écosystème (la création gratuite étant un peu financée par l’acquisition de clients pour les comptables).
Pour qui : Tiime est une solution rêvée pour les entrepreneurs à budget serré qui veulent malgré tout un accompagnement premium. Typiquement, un jeune entrepreneur lançant sa SASU ou SARL sans être très au fait des démarches y trouvera un soutien précieux – sans débourser un euro en honoraires. C’est aussi idéal pour ceux qui sont prêts à utiliser de nouveaux outils numériques de gestion ensuite. En particulier, les freelances tech, consultants, ou créateurs de startup en solo peuvent adorer Tiime : ils auront leurs statuts gratuitement et profiteront d’une plateforme moderne pour gérer leur boite ensuite. En somme, Tiime offre un excellent compromis entre le tout-DIY et le cabinet d’avocat : on vous mâche le travail gratuitement, du moment que votre projet entre dans les cases standard. Difficile de faire mieux en rapport qualité-prix !
9. Indy (création offerte avec abonnement compta)
Dans la lignée de Tiime, Indy est un acteur qui a élargi son offre pour aider les créateurs d’entreprise. Indy est à l’origine un logiciel de comptabilité en ligne très populaire chez les indépendants (connu auparavant sous le nom Georges). En 2022, ils ont lancé Indy Créo : un service de création d’entreprise gratuit sous condition. La condition ? Souscrire à l’abonnement Indy Compta (à partir de 12 € HT/mois). En échange, Indy prend en charge la création de votre société sans frais de service : en clair, 0 € de frais de création hors débours administratifs. Le principe est proche de Qonto/Shine, sauf qu’ici ce n’est pas une banque mais un outil comptable que vous prenez. Le déroulement : un spécialiste Indy vous conseille sur le statut (micro, EI, SASU, EURL…) et monte votre dossier. Indy s’occupe de la rédaction des statuts, de toutes les formalités d’immatriculation, et intègre même le dépôt de capital 100% en ligne via un compte pro Indy (oui, Indy propose également un compte pro en partenariat bancaire). Vous n’avez qu’à payer les frais légaux (greffe ~35 €, annonce légale ~150 €) – tout le reste est offert. En contrepartie, vous vous engagez à utiliser Indy pour votre comptabilité. Cela tombe bien, Indy est excellent dans ce domaine : leur application automatise vos écritures à partir de votre compte bancaire, génère vos déclarations fiscales URSSAF, TVA, etc., un vrai gain de temps pour un coût modique. Indy cible principalement les freelances et professions libérales : d’ailleurs, ils ne créent pour l’instant que des micro-entreprises, SASU et EURL (les formes unipersonnelles). Pas de SARL/SAS avec associés multiples via Indy – ce n’est pas la clientèle visée. L’offre est donc parfaite pour un indépendant solo qui veut se lancer en société et gérer sa compta facilement.
Points forts :
- Création d’entreprise gratuite (0 €) si vous aviez de toute façon besoin d’un logiciel de compta, c’est tout bénéfice. Vous payez seulement ~12 € par mois pour Indy Compta, qui vous servira de toute manière pour votre activité.
- Accompagnement personnalisé : Indy met aussi en avant le côté humain. Un conseiller création vous est attribué, il répond à vos questions (statut juridique, optimisation fiscale, aides disponibles…). C’est un accompagnement premium, équivalent à celui d’un expert-comptable lors de la création, mais inclus gratuitement.
- Intégration comptabilité immédiate : Dès que votre entreprise est créée, vous êtes déjà prêt sur le plan compta : Indy vous donne accès à son appli pour gérer vos finances, et même un compte bancaire pro (facultatif) pour centraliser toutes vos opérations. Cela facilite grandement les débuts, surtout pour une SASU/EURL qui a des obligations comptables dès la première année.
- Transparence sur les frais : Indy insiste que “création offerte” ne veut pas dire “0 € total” – ils vous expliquent bien que les frais de greffe/annonce restent à votre charge quoi qu’il arrive. Cette clarté est appréciable. Par ailleurs, ils mentionnent que personne ne peut offrir ces frais (sauf cas très rares), ce qui est honnête intellectuellement.
- Tarif compta imbattable : 12 €/mois pour un logiciel de compta + assistance, c’est extrêmement raisonnable. En plus, l’appli Indy est reconnue pour sa simplicité d’utilisation. Donc même en restant abonné, on est largement gagnant par rapport à un comptable traditionnel (qui facturerait peut-être 50-100 €/mois pour le même service).
Points faibles :
- Offre limitée aux solos : si vous créez une société avec un ou plusieurs associés, Indy ne vous prendra pas en charge (pas de SAS/SARL pluripersonnelle). De même, pas de création d’association, de SCI, etc. Le périmètre est restreint aux freelances (ce qui est la cible d’Indy historiquement).
- Engagement moral : là encore, rien ne vous force contractuellement à rester chez Indy, mais l’offre n’a de sens que si vous utilisez effectivement leur service compta au moins un an. Ce qui n’est pas vraiment un problème en soi, car Indy Compta est utile, mais c’est à savoir. Si vous aviez déjà un expert-comptable de confiance, vous ne profiterez pas de l’offre.
- Pas de conseil juridique complexe : Indy accompagne sur les choix de base (forme, régime fiscal). Mais si vous avez besoin de conseils poussés (ex : montage fiscal particulier, holding, rédaction de baux ou contrats), ce n’est pas leur métier. Il faudra consulter un avocat ou expert-comptable externe pour cela. L’offre Indy se concentre sur le “création standard + compta standard”.
- Compte pro Indy en bêta : Indy propose un compte pro en partenariat pour déposer le capital et gérer les finances. C’est récent et encore en bêta, donc certains peuvent préférer utiliser leur propre banque. Ce n’est pas bloquant (vous pouvez déposer le capital ailleurs aussi), mais l’expérience optimale suppose d’utiliser l’environnement Indy de bout en bout.
Pour qui : Indy est parfait pour les freelances qui veulent créer et gérer facilement leur entreprise. Si vous êtes profession libérale, consultant, développeur, formateur, etc. et envisagez de passer en SASU ou EURL, Indy vous offre une solution clé en main ultra-économique. Vous aurez à la fois la création offerte et un outil pour vos obligations comptables (livre des recettes, déclarations, liasse fiscale) – un combo idéal pour les indépendants sans service financier. Même les auto-entrepreneurs qui dépassent les plafonds et doivent évoluer en société peuvent y trouver leur bonheur. En revanche, si vous êtes un profil plus complexe (association de plusieurs personnes, ou besoin d’un suivi juridique régulier), Indy ne sera pas adapté – tournez-vous plutôt vers Legalstart ou Captain Contrat. Mais pour son public cible, Indy représente une offre extrêmement compétitive, mariant la création d’entreprise et la gestion comptable dans un même package cohérent.
Notre avis & recommandations selon votre profil
Après avoir passé en revue ces différents services, on constate que le “meilleur” choix dépend avant tout de votre profil et de vos priorités. Voici nos recommandations finales en fonction de quelques profils types d’entrepreneurs :
Micro-entrepreneur débutant
Si vous lancez une micro-entreprise (auto-entrepreneur), rappelez-vous d’abord que c’est gratuit à créer sur le site officiel (urssaf/formalités entreprises). Vous pouvez tout à fait vous inscrire par vous-même en ligne. Cela dit, passer par un service privé (payant) peut apporter du confort : assistance dans les formulaires, conseils sur le régime fiscal, etc. Pour un micro-entrepreneur débutant un peu perdu, nous recommandons le Portail Auto-Entrepreneur (une plateforme spécialisée) qui facture environ 59 € pour prendre en charge l’immatriculation et offre un mois d’accès à un logiciel de facturation. Legalstart propose aussi une formule micro à un prix très abordable (dès 29 € HT en ce moment), avec un mois d’accompagnement offert – un excellent rapport qualité-prix pour démarrer sereinement. Toutefois, étant donné le faible formalisme du régime micro, beaucoup pourront s’en passer. Si votre budget est vraiment zéro, contentez-vous du site officiel gratuit. En revanche, Contract-Factory n’est pas forcément le choix numéro un pour une simple micro-entreprise car sa formule micro débute à 99 €, plus chère que d’autres alternatives – sauf si vous tenez à un accompagnement téléphonique inclus. En résumé : pour un micro-entrepreneur, soit vous économisez en faisant les démarches vous-même, soit vous investissez une petite somme (30-60 €) sur un Legalstart ou Portail Auto-Entrepreneur pour être guidé. L’option Shine peut aussi être intéressante si vous comptez ouvrir un compte pro et voulez un pack création + banque (leur formule micro à ~59 € TTC inclut 6 mois de compte pro). Contract-Factory pourra convenir si vous souhaitez absolument parler à un expert et profiter de ses autres outils juridiques, mais ce n’est pas l’option la plus économique sur ce segment.
Freelance en SASU
Vous êtes freelance (consultant, développeur, formateur…) et vous optez pour la SASU pour votre activité ? C’est un profil très courant, et plusieurs excellentes options s’offrent à vous. Contract-Factory est selon nous un top choix ici : pour environ 130-160 € TTC tout compris, vous aurez vos statuts sur-mesure, votre Kbis en quelques jours, et une assistance sérieuse en cas de question. C’est parfait pour créer une SASU standard en minimisant les coûts tout en gardant la possibilité de personnaliser certaines clauses (par exemple si vous voulez prévoir une transformation future en SAS à plusieurs, etc.). Si vous recherchez la simplicité absolue et la rapidité, vous pouvez aussi considérer Qonto : la création de la SASU est gratuite et votre dépôt de capital se fait en ligne en 12h – idéal si votre priorité est d’avoir un SIRET très vite pour commencer à facturer. De plus, Qonto ou Shine vous fournissent directement le compte bancaire pro et des outils de facturation, ce qui peut être un plus pour un freelance voulant centraliser ses outils. En revanche, attention à la gestion comptable : en SASU, vous aurez des bilans à produire. C’est là que l’offre d’Indy devient intéressante pour un freelance en SASU : Indy crée votre SASU gratuitement si vous prenez son abonnement compta (12 €/mois), ce qui vous permettra de gérer facilement votre compta toute l’année. Pour un consultant indépendant, c’est un combo très efficace (et au final peu coûteux). En résumé : pour un freelance SASU, Contract-Factory remporte notre suffrage global pour son équilibre prix/personnalisation. Mais Qonto sera imbattable si la rapidité et l’aspect bancaire priment, tandis qu’Indy est excellent si vous privilégiez l’accompagnement comptable dès le départ. Legalstart reste aussi une valeur sûre pour une SASU solo si vous aimez son interface (comptez ~150 € HT + frais pour un pack avec express).
Créateur de société avec associés
Vous montez une société à plusieurs associés (SARL à 2+, SAS à plusieurs actionnaires) – vos besoins diffèrent d’un solo. Il faudra être attentif aux clauses entre associés (règles de décision, cessions de parts, etc.). Pour ces profils, deux approches : soit passer par une legaltech avancée, soit envisager un accompagnement avocat. Du côté legaltech, Contract-Factory est encore un excellent candidat : il supporte très bien les SAS/SARL multi-associés et permet d’insérer pas mal de personnalisations dans les statuts. Vous pouvez ajouter des clauses d’agrément, de préemption, etc., via leurs options de formulaire, ce qui est précieux pour une société de plusieurs personnes. LegalPlace et Legalstart sont également outillés pour ça, mais leur personnalisation est un peu plus standardisée. Si vos relations entre associés sont simples (par ex., vous montez une SARL familiale à 3 personnes sans conditions particulières), une plateforme comme Legalstart ou Contract-Factory suffira amplement. En revanche, si vous avez besoin de dispositions spécifiques (par exemple, un pacte d’associés complexe, une répartition inégale du pouvoir, etc.), nous conseillerions de faire relire les statuts par un avocat. C’est là qu’Captain Contrat peut être un bon choix : vous pouvez utiliser leur service pour créer la base de la société, et en option demander la validation par un avocat partenaire (coût ~269 €). Cela vous garantit que tout est bétonné entre associés. De manière générale, pour une SARL/SAS à plusieurs, Captain Contrat offre une sérénité supplémentaire grâce à son réseau juridique – quitte à payer un peu plus, c’est justifié si les enjeux sont importants entre associés. Un autre point : la banque et la gestion. Avec plusieurs associés, il faudra un compte pro multi-access, un suivi des dépenses, etc. Qonto peut être intéressant une fois la société créée (offre Business multi-utilisateurs) mais pour la création en elle-même, Qonto ou Shine n’apportent pas de plus-value spécifique aux multi-associés (leur service est le même que pour un solo). Donc ici, on privilégie vraiment l’aspect juridique. Notre recommandation principale : si vos associés et vous êtes d’accord sur tout et que c’est straightforward, passez par Contract-Factory ou Legalstart pour économiser du temps et de l’argent, puis faites éventuellement relire les statuts par une connaissance juriste. Si vous voulez un accompagnement plus poussé, optez pour Captain Contrat afin d’être mis en relation avec un avocat si besoin. Quoiqu’il en soit, vous paierez toujours bien moins cher que si vous étiez allé voir un notaire ou un avocat pour tout faire (plusieurs milliers d’euros).
E-commerce / dropshipping
Vous souhaitez lancer un site e-commerce (boutique en ligne) ou du dropshipping ? Souvent, ce type de projet débute soit en micro-entreprise (si petit complément de revenu), soit directement en société (SASU le plus souvent) pour limiter la responsabilité. Au-delà de la création de l’entreprise, un e-commerçant aura besoin de documents juridiques spécifiques : Conditions Générales de Vente (CGV) adaptées à la vente en ligne, politique de confidentialité RGPD, éventuellement des contrats de fournisseur, etc. À ce titre, certaines plateformes se démarquent : LegalPlace et Captain Contrat proposent des packs e-commerce ou des modèles de CGV e-commerce prêts à l’emploi. Captain Contrat par exemple affiche sur son site un forfait pour CGV e-commerce (aux alentours de 300 €), et LegalPlace inclut souvent un modèle de CGV standard dans ses offres. Contract-Factory de son côté permet aussi de générer des CGV et autres contrats commerciaux via son générateur de documents (à des tarifs modiques, ex : ~50 €). Donc, pour un créateur de boutique en ligne, il peut être judicieux de choisir une plateforme qui facilite ces démarches annexes. Notre avis : si vous créez en micro-entreprise pour tester un e-commerce, peut-être commencez par le Portail Auto-Entrepreneur (59 €) ou Legalstart micro (qui coûte quasi rien), puis utilisez un service comme LegalPlace pour obtenir des CGV conformes à la législation française. Si vous créez une SASU pour votre site, Contract-Factory est un bon choix pour la création et vous pourrez ajouter la rédaction de CGV via leur outil (ils ont un modèle de CGV e-commerce personnalisable). Shine pourrait aussi vous convenir car en tant qu’e-commerçant vous aurez beaucoup de transactions : Shine vous offre le compte pro avec un outil de facturation, ce qui peut servir si vous gérez aussi du B2B. Néanmoins, Shine/Legalstart ne vous feront pas les CGV, il faudra les trouver ailleurs. Pensez également à la domiciliation commerciale : si vous vendez en ligne, vous pourriez vouloir une adresse pro distincte (pour ne pas afficher votre perso). LegalPlace et Legalstart ont des offres de domiciliation (souvent ~30 €/mois) intégrées. Contract-Factory moins, il faudra passer par un partenaire. En résumé, pour un e-commerçant : LegalPlace a un léger avantage car “one-stop shop” (création + CGV + conseils juridiques mensuels si besoin). Contract-Factory est très bon pour la création et vous pourrez couvrir vos autres besoins à la carte ensuite. Captain Contrat peut convenir si vous voulez faire valider vos CGV par un avocat – leur réseau est utile en cas de litige ou de question juridique sur la vente en ligne. Enfin, n’oubliez pas que pour du dropshipping, les règles peuvent être pointues (mentions légales, obligations vis-à-vis des consommateurs) : ne négligez pas le juridique ! Investir quelques dizaines d’euros dans de bonnes CGV peut vous éviter des ennuis.
Startup / levée de fonds
Le cas des startups qui visent une levée de fonds mérite une attention particulière. Ici, la création de la société n’est que la première étape d’un parcours juridique plus complexe : il faudra potentiellement émettre des actions, prévoir des pactes d’actionnaires, organiser des tours de table, etc. Au moment de la création initiale, deux écoles : certains startups early-stage se contentent d’une plateforme pour aller vite, puis feront appel à des avocats lors de l’entrée d’investisseurs. D’autres préfèrent blinder dès le départ avec un avocat pour tout structurer (mais c’est coûteux). Notre recommandation : pour la plupart des jeunes startups, il est tout à fait acceptable de passer par une legaltech pour créer la SAS de base, tant que le capital est détenu par les fondateurs uniquement. Legalstart ou Contract-Factory feront très bien le job pour constituer une SAS au capital variable, par exemple, ou avec différentes catégories d’actions (Legalstart permet de créer des actions de préférence si besoin). L’essentiel est que vos statuts soient propres et modulables. Contract-Factory se distingue par ses statuts ultra-personnalisables, ce qui peut être utile si vous voulez insérer dès le début des clauses anticipant l’arrivée d’investisseurs (clause d’agrément, etc.). De plus, Contract-Factory propose en option une validation par avocat en 72h pour 269 € – ce qui, dans le cadre d’une startup qui va lever, peut être un bon compromis (vous payez un petit extra pour qu’un avocat partenaire jette un œil à vos statuts). Captain Contrat de son côté offre quasiment une création “avec avocat intégré” via son pack Premium et son réseau, donc c’est aussi une excellente option pour s’assurer que tout est carré juridiquement dès le départ. Lors de la levée de fonds elle-même (arrivée de business angels ou VC), il est quasi certain que vous passerez par un cabinet d’avocats pour rédiger le pacte d’actionnaires et éventuellement adapter les statuts. Les investisseurs imposent souvent leurs propres avocats. Donc, inutile de dépenser des fortunes avant la levée. Allez au plus efficace : Créez votre structure rapidement et économiquement (par ex. Legalstart Premium pour avoir un Kbis en 48h, ou Qonto pour créer + compte bancaire en 24h), commencez votre activité, et lorsque les fonds arrivent, faites intervenir les avocats pour optimiser la gouvernance, les actions, etc. En bref, pour une startup tech : on privilégie la vitesse et la conformité de base. Legalstart est souvent choisi par startup studios pour sa fiabilité. Contract-Factory peut être choisi pour son coût moindre et sa flexibilité, mais pensez à l’option relecture par avocat. Captain Contrat peut être un choix rassurant si dès la création vous voulez un conseil expert (par ex. choisir entre SAS et SAS à capital variable, etc., ils pourront vous aiguiller). Quoi qu’il en soit, toutes ces solutions coûtent moins de 300 € – une broutille sur le budget global d’une startup – donc ne perdez pas trop de temps à chipoter : l’important est de créer votre structure rapidement pour démarrer le business. Et quand vous aurez votre term-sheet de levée, vous aurez les conseils juridiques appropriés à ce moment-là.
En conclusion, il n’existe pas de solution universelle, mais si l’on doit dégager un vainqueur toutes catégories de ce comparatif, Contract-Factory tire son épingle du jeu pour la majorité des entrepreneurs : tarifs parmi les plus bas, offre flexible (du 100% autonome gratuit au tout-compris express), et capacité à s’adapter à divers profils (micro, freelance, PME, etc.) tout en obtenant d’excellents retours clients sur la qualité de l’accompagnement. En 2025, la création d’entreprise en ligne est devenue un service presque commoditisé – profitez-en : que vous passiez par Contract-Factory ou une autre plateforme présentée ici, vous gagnerez un temps précieux et de l’argent par rapport aux démarches classiques. Il ne vous reste plus qu’à choisir celle qui correspond à vos besoins… et à vous lancer dans votre projet entrepreneurial en toute sérénité !
